Trois médecins français morts du coronavirus, dont deux dans le Grand Est

Devant l'hôpital de Strasbourg, le 20 mars. Photo d’illustration.

Devant l'hôpital de Strasbourg, le 20 mars. Photo d’illustration. ELYXANDRO CEGARRA/NURPHOTO

Après un urgentiste dans l’Oise, deux autres médecins sont décédés dans le Grand Est, région française la plus touchée par l’épidémie.

Après la mort samedi d’un urgentiste dans l’Oise, deux autres médecins français sont décédés dimanche 22 mars dans la région Grand Est après avoir contracté le Covid-19.

Jean-Marie Boegle, un gynécologue de 66 ans qui exerçait à Mulhouse, est mort au CHU de Dijon, où il venait d’être hospitalisé. Il avait été contaminé « il y a une quinzaine de jours » par une patiente, a précisé le docteur Georges-Fabrice Blum, un de ses confrères, sur BFMTV. Il s’était ensuite rendu dans sa maison de campagne en Bourgogne. Il s’était fait hospitaliser à l’hôpital de Beaune, dans un premier temps, avant d’être transféré au CHU de Dijon. « Je l’ai encore eu samedi à 13 heures, il me disait je me battrai, je gagnerai », explique son confrère.

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Sylvain Welling, généraliste de 60 ans, est décédé dimanche à l’hôpital de Saint-Avold, en Moselle, a par ailleurs indiqué le maire de cette commune.

Samedi, le ministre de la Santé Olivier Véran avait annoncé la mort du premier médécin français souffrant du coronavirus. Jean-Jacques Razafindranazy, 68 ans, était urgentiste à Compiègne, dans l’Oise. Un hommage lui a été rendu ce lundi matin au sein de l’hôpital.

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