Coronavirus : bras de fer tendu entre l'OMS et Taïwan sous l'oeil furieux de Pékin Contenu réservé aux abonnés
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Soutenu par le pouvoir chinois, le patron de l'Organisation mondiale de la santé accuse Taïwan d'avoir alimenté une campagne raciste contre lui. Les autorités de Taipei démentent fermement et l'appellent à oser « résister aux pressions de la Chine ».
Par Yann Rousseau
En pleine pandémie de coronavirus , l'Organisation mondiale de la santé (OMS) s'englue dans les polémiques géopolitiques et agace de plus en plus de capitales. Le ton est notamment brutalement monté depuis jeudi entre le gouvernement de Taïwan et le patron de l'organisation internationale qui refuse toute coopération avec les autorités de l'île pour ne pas braquer le pouvoir chinois qui considère le pays indépendant de facto comme l'une de ses provinces.
Mercredi, à l'occasion d'une conférence de presse, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, avait affirmé, sans le démontrer, qu'il était, depuis plusieurs semaines, sous le feu d'attaques racistes provenant de Taipei. « Taïwan et son ministère des Affaires étrangères étaient au courant de cette campagne. Ils ne s'en sont pas dissociés. Au milieu de toutes ces insultes et calomnies, ils ont même commencé à me critiquer, mais je m'en moquais », a-t-il souligné.
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