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Santé

Nouveau virus en Chine : une transmission entre humains "pas exclue"

Le risque que la mystérieuse pneumonie virale touchant actuellement la Chine et qui a fait un mort soit transmissible entre humains est "faible" mais "pas exclu", selon les autorités sanitaires chinoises.

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Un jeune homme sort du centre médical de Wuhan, le 12 janvier 2020 en Chine, où un homme est décédé d'un virus appartenant à la même famille que le Sras

Un jeune homme sort du centre médical de Wuhan, le 12 janvier 2020 en Chine, où un homme est décédé d'un virus appartenant à la même famille que le Sras

AFP/Archives - Noel Celis

Le risque que la mystérieuse pneumonie virale touchant actuellement la Chine soit transmissible entre humains est "faible" mais "pas exclu", ont annoncé mercredi 15 janvier 2020 les autorités sanitaires chinoises. La maladie a déjà fait un mort. Elle alimente les craintes d'une réapparition d'un virus de type Sras, qui avait tué quelque 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong en 2002-2003.

"La possibilité d'une transmission limitée entre humains ne peut être exclue"

L'une des 41 malades recensés à Wuhan (centre), la ville où l'épidémie a débuté, a peut-être été contaminée par son mari, a estimé mercredi la Commission municipale de l'hygiène et de la santé. Dans un communiqué, elle a indiqué que l'époux en question travaillait sur un marché de gros de fruits de mer, où la plupart des cas ont été détectés jusqu'à présent. Or, sa femme dit ne jamais s'y être rendue. "Aucune preuve explicite de transmission entre humains n'a été découverte" depuis le début de cette épidémie liée à un nouveau coronavirus, a souligné la commission. "La possibilité d'une transmission limitée entre humains ne peut être exclue, mais le risque d'une transmission inter-humaine continue est relativement faible."

Le marché incriminé est fermé depuis le 1er janvier, sur décision des autorités. Par ailleurs, la maladie a été diagnostiquée chez une femme originaire de Wuhan lors de son arrivée en Thaïlande, a indiqué mardi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), citant les autorités thaïlandaises.

Une patiente qui n'a pas fréquenté le lieu incriminé

Autre indice qui pourrait faire penser à une transmission entre humains : cette patiente dit n'avoir pas fréquenté le marché de gros incriminé, selon l'OMS. La Commission municipale de l'hygiène et de la santé de Wuhan a précisé mercredi que la majorité des patients porteurs du virus était des hommes, la plupart d'un certain âge.

A Hong Kong, les autorités ont renforcé leurs mesures de détection, avec notamment des points de contrôle des températures à destination des voyageurs arrivant dans le territoire semi-autonome. Selon les autorités hongkongaises, 71 personnes s'étant rendues à Wuhan récemment ont été hospitalisées souffrant de fièvre et de problèmes respiratoires, mais 60 ont été autorisées à sortir et le virus n'a été diagnostiqué chez aucune d'entre elles.

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