A peine la moitié du territoire a pour l’instant commencé à bénéficier de la recharge hivernale attendue habituellement à cette période. 46% des nappes affichent un niveau moyen ou plus haut que la moyenne au 1er avril 2017. Pour le reste, les niveaux sont plutôt bas à cause d’un déficit pluviométrique ces derniers mois.
20 avril 2017
Couverture du dossier de presse

Couverture du dossier de presse. 

© BRGM 

Une recharge hivernale insuffisante 

Le niveau des nappes au 1er avril 2017 est hétérogène d’une région à l’autre. Moins de la moitié des nappes (46%) ont pour l’instant commencé à bénéficier de la recharge hivernale attendue pour cette période de l’année, avec un niveau 
moyen ou plus haut que la moyenne. 

La situation est liée à une pluviométrie très faible en début de période hivernale. Les pluies ont tardé jusqu’en février. Le mois de mars a été ensuite plutôt arrosé ce qui explique pourquoi les deux-tiers des points sont orientés à la hausse. Cette recharge n’est donc pas favorable, même si la situation n’est pas comparable aux déficits historiques rencontrés par exemple en 2003-2004. 

Vers une météEAU des nappes ? 

Les délais de diffusion des données de mesure sur les nappes sont de plus en plus réduits, avec une mise à disposition quotidienne en cours sur le réseau de mesure du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières). Les chercheurs ambitionnent également à moyen terme de prédire l’état des nappes comme on prévoit la météo.

Eaux souterraines 2017